Au fil de l’eau
DEVENIRS
L’interruption de la navigation en juillet 2019 a donné la mesure des effets du changement du climat : le manque d’eau devint alors une préoccupation à horizon répétitif…
Ce ne sont pas seulement la plaisance et les croisières qui seraient durablement touchées mais le fonctionnement du canal et l’ensemble de ses usages. Dès lors, comment peut-on imaginer le futur du canal de Bourgogne ? Y aura-t-il encore demain une continuité du linéaire ? Le transport de fret est-il absolument condamné ? Comment garantir le maintien de la qualité des milieux naturels dans la vallée ?… Des questions auxquelles nous tenterons, avec vos suggestions, d’apporter des réponses.
Dès le 10 juillet, découvrez l’édition 2020 de la carte sensible du canal de Bourgogne dans le Tonnerrois. A télécharger ou à consulter ICI.
- © Chantal Dugave
Histoire & mémoire
LE CORDIER N’AVANCE QU’EN RECULANT…*
Au 19e siècle le va-et-vient incessant de bateaux attire le long du canal de nombreux commerces. Les « canalous » trouvent un port tous les dix kilomètres, un bistrot à chaque écluse, l’approvisionnement pour leurs animaux, le bourrelier, le maréchal.
Des charpentiers, des cordiers s’installent à proximité. Le cordier était un homme très recherché, halage oblige.
Le métier était raillé : « dans le métier que je professe, on n’avance qu’en reculant ». En effet, le cordier attachait son chanvre autour d’un arbre ou d’un pieu, puis le tordait pour former la corde en reculant au fur et à mesure que l’ouvrage était fait.
De nos jours, le chanvre reste une production agricole significative de l’Yonne.
- Ressources : « Le canal de Bourgogne » Ed. de l’Armançon/ Christine Baron-Languet
Devinette
Sur les traces des animaux
Qui se cache derrière ces traces ?
A – Castor
B – Ragondin
C – Héron
- Réponse dans la gazette n°2